2 décembre 2004
La plaine
La grande plaine rase
immense, interminable;
Le chemin boueux, glissant,
Coupe tout droit entre les champs dénudés...
Le ciel de plomb si bas, si triste
Et le froid de décembre
Qui étend sa morsure...
Le jour hésite, si pâle, si faible...
La nuit gagne en certitude,
Le clocher se dilue dans le lointain...
Et la chienne court devant,
Ivre de mouvement;
Et c'est à peine si j'entrevois
Tout près du petit bois
L'éclair roux de son pelage,
Zébrer encore le paysage.
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