Le hameau hier et aujourd'hui

L'entrée du hameau aujourd'hui...

Le même endroit il y a quelque temps déjà...

Comments

[Jean-Pierre]

Malheureusment, non, Patrick, je n'ai pas grand chose en magasin dans ce rayon-là...

[Patrick MOREL]

Bonjour,
Je recherche pour faires des vitrines et un diorama (maquettes animées) des façades de boutiques, et leurs intérieurs, des années 1950.
Si vous aviez quelques choses qui puisse m'intéresser...Je ne serais pas un ingrat! Et si vous voulez en savoir plus sur mes projets, je me ferais un plaisir de les partager.
D'avance merci.
Civilités empressées.
Patrick

[dibrazza]

On a tous sa "madeleine de proust" qui nous renvoie la tête en arrière. pour ma part, yn court commentaire de "lunettes rouges" dans une de mes chroniques . Commentaire évoquant le à de
Van Vogt sans même le nommer m'a fait retrouver la vieille couverture J'AI LU du monde des non-A( cf ma chronique du jour ). Toute une époque, pas si éloignée que ton épicerie, mais qui tient quand même du siècle dernier. Eh oui Jean Pierre, toi comme moi , comme tant d'autres nous aurons traversé deux siècles. Sans même avoir besoin de retrousser nos pantalons ni de tenir nos sandales à la main.
Bien amicalement. dB

[Jean-Pierre]

C'est surtout toi, Chris, que je remercie, car ton commentaire est vraiment magnifique : je la vois cette vieille épicerie, je les vois ces sacs de graines... J'aime tellement les boutiques d'antan...

[Chris]

Comme partout ce sont les petits commerces qui ont disparus...J'aime rêver sur les vieilles cartes postales, c'est comme un voyage dans le temps. Nous avons perdu la mémoire de comment etait tel ou tel endroit et par le biais des photos du passé nous cherchons les traces de ce qui a été et qui a disparu à jamais. "Là il y avait un café" "Là une épicerie". Je me souviens d'un très vieux magasin à la devanture magnifique de bois sombre. L'intérieur était lui aussi tout en bois, il s'y mélait des odeur d'épices, de café fraîchement torréfié et j'y avais un plaisir tout tactile, très sensuel en fin de compte: je plongeais mes deux mains d'enfant dans un énorme sac de pois chiche (il y avait des tas de sacs de jute ventrus remplis de légumes secs) et je les faisais rouler entre mes doigts, couler comme de l'eau. l'épicier ne me disait rien parce que je ne faisais rien de mal et mon plaisir devait aussi se lire sur mon visage de petite fille pas très heureuse...Merci Jean-Pierre de m'avoir fait voyager soudain vers autrefois :)

bises Chris