Vernissage au CRDP
Il y a quelques jours, au CRDP, il y a eu un pot de départ à la retraite... Le truc classique dans les boîtes... Le comité de direction était là, et il y a eu de jolis discours. Et puis, autre phénomène classique, un membre du personnel, qui est porté sur le camescope, a fait circuler sa petite vidéo sur la liste "Tout CRDP". C'est bon, ça, ça mange pas de pain, ça fait "bon camarade" et surtout, comme ça fait mousser le staff directorial qui a fait preuve d'une belle attention ce jour-là pour son petit personnel, ça peut aider à la considération du vidéaste amateur. Car, dans cette ambiance de courtisan, tout est bon à prendre pour attirer l'attention sur sa modeste personne. Pour ma part, j'ai choisi d'attirer l'attention d'une autre manière en faisant cette réponse sur la liste consultée par tout le CRDP, comité de direction y compris :
Bonjour à tous,
Eh oui, c'est vraiment émouvant tous ces départs ! Y'a pas à dire, mais la chaleur humaine, ça fait du bien ! L'ennui, c'est que souvent on n'en fait montre que lorsque les gens s'en vont. Ainsi le directeur qui réserve ses discours et ses compliments à ses collaborateurs pour le jour où il ne les reverra plus jamais... Et encore à ceux de ses collaborateurs qu'il connaît le moins...
Savez-vous qu'il y a des talents parmi nous ?
Ainsi en témoigne cette installation d'un plasticien amateur mais qui a sûrement de l'avenir...
Vernissage au bureau animation à 16h00...
Et voici, en exclusivité pour les lecteurs de Pierre d'écriture, les photos du vernissage ! Comme vous pourrez le constater, il n'y avait pas grand monde ! Mon avancement est bien compromis ! Heureusement que je m'en vais ! Mais, cette petite expérience plastique m'a permis de me rendre compte jusqu'à quel point pouvait aller l'autisme des dirigeants dans les organisations post-modernes...
Mon seul convive au vernissage sur environ soixante-dix personnes...
Le livre d'or de l'expo intitulée "Malaise dans la Z.I.", dans un parapheur, sorte de dossier sacré où l'on place les documents à faire signer par le directeur... Les commentaires étaient ouverts mais il n'y en a eu aucun ! Ah ! La peur de se compromettre !