Une année en 8 (suite)
1978, la troisième, j’abandonnai mes études de médecine, que je n’avais d’ailleurs jamais vraiment commencées, et, au mois de mai, je partis au Maroc avec un vieux Ford transit que nous avions retapé avec un copain. Après quelques déboires dus sans soute à l’inexpérience de mes vingt ans, le grand voyage fut écourté. De retour en France, début août, le premier août exactement, je fis la connaissance de celle qui allait devenir ma femme… Un couple qui allait durer presque trente ans… Dès le mois de septembre 78, nous avions commencé à vivre ensemble…
1988, la quatrième, j’avais déjà trois enfants, j’étais déjà directeur d’école et j’obtins la direction de l’école de Dampierre. En mai, je dus subir une opération assez sérieuse, une greffe osseuse. Ce fut le début d’une période très difficile…
1998, la cinquième, en quelque sorte le point d’orgue de cette période largement marquée par les épreuves : le mois de mai de cette année-là compta parmi les plus noirs qu’il me fût jamais donné de vivre. En quelque sorte, j’avais atteint le fond : il ne me restait plus qu’à remonter…
2008, la sixième, verra le prononcé définitif du divorce. La maison commune est vendue depuis le mois d’août (voir la maison de Chenevières) mais c’est au mois de mai que les nouveaux acquéreurs se présentèrent… Je vis seul aujourd’hui. Malgré le fait indéniable que j’aime la solitude, cette solitude parfois me pèse… Que va-t-il se passer en mai ?