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Pierre d'écriture
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3 mai 2007

J'ai embrassé l'aube d'été

J’ai embrassé l’aube d’été
C’est ce que nous dit Rimbaud en commençant…
Certains peuvent penser que ça ne veut rien dire :
En effet, comment embrasser une aube ?
Qu’elle soit d’été ou d’hiver d’ailleurs n’a guère d’importance
Sauf que si elle est d’hiver, elle est plus tardive…
Embrasser une aube précoce ou une aube tardive,
C’est toujours aussi délicat,
C’est un peu comme baiser le crépuscule,
Même si tous les crépuscules ne se valent pas…
Qu’ils soient divers, nul ne le conteste d’ailleurs,
Même pas Rimbaud, mais nous nous égarons…
Début audacieux donc, mais que penser de la suite ?
Rien ne bougeait encore au front des palais
Alors là, je n’ai pas peur de le dire,
Malgré tout le respect que je lui dois,
Rimbaud exagère !
Il a le front de nous parler de palais !
Au front des palais ?
Et pourquoi pas
Au menton des églises ?
Ou au nez et à la barbe des abbayes ?
La suite, c’est carrément un pur délire :
L’eau était morte
Les pierreries regardèrent
Là je dis : il faut arrêter de se moquer de nous
Et Madame, c’est tout de même un peu facile
De nous coller de sales notes
En exigeant des commentaires composés
Sur de pareilles absurdités !

Texte écrit pour les Impromptus littéraires...

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Commentaires
J
C'est moi qui te remercie, Douja !
D
Ben, pour quelqu'un qui n'avait pas d'idées la veille !!! ;-D<br /> Encore un bien joli texte ! Amusant tout plein<br /> Merci Jean-Pierre.
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