Du bien fondé des coups de gueule
En préambule, je dirai une chose : qu’est-ce que j’ai bien fait de pousser ce coup de gueule ! Depuis, je me sens beaucoup plus vivant ! Incontestablement, la vie est revenue, dans cet univers qui ronronnait, qui était en train de s’assoupir, de sombrer gentiment et presque insensiblement dans la routine...
Vos commentaires me font plaisir, cette fois, mais vraiment, quoi… Beaucoup plus que d’habitude… C’est comme une étreinte chaleureuse, en lieu et place d’une banale poignée de main, vous savez, ces poignées de main désincarnées qu’on peut échanger ici ou là, en arrivant au boulot le matin, par exemple…
Un grand merci aux Impromptus aussi d’avoir choisi ce thème qui m’a permis de prendre une posture polémique et d’écrire un texte dont je suis particulièrement fier. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été un révolté, et je ne suis pas prêt de changer. La seule différence, c’est peut-être qu’avant, j’osais moins : l’expérience me donne de l’assurance. Même si je doute toujours de mes idées, et même si je suis toujours prêt à les remettre en cause, je doute beaucoup moins de moi en revanche...
Et un autre grand merci aux Impromptus d’avoir choisi de ne pas publier mon texte, ce qui a entraîné tout cela, c'est-à-dire de la passion, de l’engagement, une authentique réflexion, donc de la littérature !
Bien sûr, certains se sont sentis agressés et se sont défendus : c’est normal et je ne leur en veux pas. C’est toujours comme cela quand un membre entre en dissidence pour secouer le landernau. Leurs remarques m’ont beaucoup aidé à aiguiser ma pensée, à avancer dans ma recherche de vérité, à élucider justement les enjeux de cette activité que l’on appelle « bloguer ».
Et tout cela, toute cette matière qui est arrivée, riche, puissante, vivante, palpitante même, ce sont vos commentaires. Un merci chaleureux en particulier à Tisseuse, , à l’Oncle Dan, à l’Arpenteur, à Wictoria, et aussi à ceux comme Martine, à Daniel, qui lisent régulièrement sans rien laisser, ou très rarement, et c’est là d’ailleurs, soit dit au passage, qu’on mesure tout le paradoxe du phénomène des commentaires. Leurs commentaires, qu’ils ont pris le temps et la peine de particulièrement étoffer, sont magnifiques et m’ont touché d’une manière que vous ne pouvez pas imaginer. Mais, j’y reviendrai très prochainement, sur tous ces aspects, car mon esprit est réellement en mouvement maintenant !
Joye, je te remercie aussi et ton commentaire m'a donné l'idée de l'un de mes prochains billets, un billet où il y aura une grosse matière à réflexion ! Enfin, du moins, je l'espère...
Encore une fois, merci à toutes et à tous !